Habituellement, les explorations s’effectuent dans les campagnes, les sites archéologiques et autres espaces naturels. Depuis quelques années, l’engouement pour l’urbex a vu le jour. Appelée urban exploration en anglais, l’exploration urbaine gagne de plus en plus du terrain. En effet, ce type d’exploration consiste à visiter sans autorisation des endroits isolés et abandonnés. Même les lieux les plus dangereux font l’objet des visites. Malgré les dangers qu’elle puisse présenter, plusieurs Français s’intéressent à cette passion d’un autre genre. Grâce aux réseaux sociaux, cette exploration plus ou moins clandestine a gagné en popularité au fil du temps. Pour mieux comprendre ce qu’elle est réellement, lisez cette analyse.
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Qu’est-ce qu’un explorateur urbain ?
En dépit du fait que l’exploration urbaine soit interdite par la loi, ses passionnés n’en démordent pas. Ce sont les risques encourus qui font monter leur adrénaline. Toute maison à l’abandon mérite d’être visitée par les explorateurs urbains. Munis de leurs appareils photo, ils filment les coins et recoins avant de poster sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux sont des bénévoles. D’autres sont même payés pour accéder à ces lieux insolites. Les partisans de cette activité illégale sont convaincus de son utilité. Selon leur devise, une ligne de conduite doit être respectée. De ce fait, les explorateurs ne doivent pas dégrader les lieux visités.
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Comment les urbexeurs trouvent-ils lieux à visiter ?
Les amoureux des routes et les passionnés des sensations fortes aiment bien découvrir et visiter les zones abandonnées. Généralement, ils disposent de plusieurs procédés pour visiter les endroits ciblés. Pour trouver des urbex autour de soi, les nouveaux explorateurs urbains peuvent par exemple se référer au web. En effet, sur le net, plusieurs sites spécialisés procurent les informations nécessaires. De même, les groupes et communautés d’urban explorer fournissent des informations enrichissantes dans ce domaine. La recherche par site spécialisé renseigne à suffisance sur l’accès, la disponibilité, les modalités d’accès, les meilleurs sites et le code postal. La consultation des guides touristiques et des livres sur l’exploration urbaine peut être bénéfique.
Quel équipement pour l’exploration urbaine ?
Tous les hôpitaux désaffectés, les anciens sites militaires, les vieux ponts inutilisés fascinent ces explorateurs de l’extrême. Relativement à l’équipement, ils ont toujours besoin des cartes urbex pour réussir leurs différentes expéditions. Les urbex maps renseignent à suffisance sur tous les lieux pouvant faire l’objet des visites sur le territoire français. Elles peuvent être achetées en fonction des zones géographiques et des thèmes. Grâce à ses cartes, les explorateurs savent où il ne faut pas se rendre, car, certaines zones désaffectées sont équipées en détecteurs de mouvements et en chiens de garde. En outre, les explorateurs urbains ont toujours en leur possession un ou plusieurs appareils photo. C’est le principal outil de travail. Ces appareils leur permettent de prendre des photos uniques et de réaliser des reportages inédits.
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Conclusion
Malgré les interdictions dont elle fait l’objet, l’exploration urbaine est une activité difficile à combattre. Chaque année, le nombre d’explorateurs urbains ne cesse de croitre. Ces derniers ont un goût prononcé pour les maisons et autres lieux abandonnés. Pour dénicher ces lieux, ils recourent généralement aux livres, aux recherches internet et aux guides touristiques. Les urbex maps et les appareils photo constituent leurs équipements de base. C’est grâce à eux qu’ils immortalisent les lieux visités.